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Histoire en pagaille!

21 juin 2013

UNE VIE PRESQUE ORDINAIRE

Chapitre:4

 

      - DA, réveille-toi ! Allez, debout, on atterrit, lui dit Claire en le secouant sans douceur.

David-Alexandre s'étire en baillant, puis se lève pour rejoindre Claire qui est déjà sur le point de sortir de l'avion.

Le soleil est tout juste en train de se lever sur l'aéroport de Port Angeles et il pleut comme d'habitude dans la péninsule d'Olympic, au nord-ouest de l’État de Washington. Les deux jeunes gens se dépêchent de rejoindre la voiture de location qui les attend sur le parking D2. David-Alexandre prend le volant, Claire à son côté, tandis qu'un bagagiste charge les valises dans le coffre. C'est bon, ils peuvent partir. Ils roulent en direction de Forks.

Plus ils approchent, plus le paysage est beau. Tout est vert : les arbres, les feuilles, les mousses, les plantes et l'herbe, verts à n'en plus finir ! David-Alexandre se souvient des moments passés ici durant le tournage du film qui l'a rendu célèbre dans le monde entier. Il montre à Claire le panneau : « Forks » . Ils sont arrivés.

Claire lui rappelle qu'ils doivent d'abord aller déposer leurs bagages à l’hôtel avant de se rendre à la librairie où ses fans l'attendent depuis un quart d'heure pour les dédicaces de son CD.

Une fois les valises posées à l'hôtel, David-Alexandre fonce vers la librairie, le seul endroit assez grand à Forks pour le recevoir avec ses groupies.

Il y a une queue monstre devant le magasin. L'artiste se gare, puis sort vite de la voiture pour se mettre à l'abri dans la librairie. Il salue ses fans, se dirige vers une table où l'attend l'assistant de sa meilleure amie.

Les dédicaces ne cessent qu'à l'instant où Claire demande au chanteur d'arrêter. Il est l'heure de manger, avant de se rendre à La Push, petite réserve indienne du Comté se Clallam, au bord de l'océan, pour une séance de shooting avec les acteurs du film...

Au resto, un petit établissement à côté de leur hôtel, ils prennent le plat du jour : T-bonne, salade. Ils attendent. Il demande :

    - Claire, tu sais ce que je dois mettre pour la séance photo ?

    - Tu n'as pas besoin de te changer. Tout est sur place. Tu te changeras là-bas. Deux tenues t'attendent.

Les plats arrivent. Ils mangent et continuent de s'entretenir sur la suite de la journée. David-Alexandre paie et laisse un pourboire.

C'est encore lui qui prend le volant. Direction La Push. Les photographes sont là. Tandis que Claire leur demandent ce que doit faire David-Alexandre, celui-ci rejoint les acteurs sur la plage. Les garçons s'amusent à mettre les filles à l'eau. Ils les salue puis se met du côté des filles. Ces jeux d'eau pleins de rires et cris sont interrompus par les photographes qui aimeraient commencer la séance. Tout le monde va se changer. Les poses, seules, à deux, en groupe, sur la plage, dans l'eau, à la lisière de la forêt, se succèdent sans trêve, jusqu'à la tombée de la nuit.

David-Alexandre salue la compagnie car les acteurs ont d'autres séances photos à Vancouver. Il regagne la voiture où l'attend Claire qui le félicite pour les les photos qu'elle trouve très réussies.

    - Où mange-t-on ? Demande David-Alexandre

    - Je propose de dîner dans le restaurant de ce midi.

    - D'accord, j'ai bien aimé le repas de ce midi...

Ils dînent à l'écart, à la table près de l'âtre où flambe un beau feu vif.

    - Alors, DA, cette journée ?

    - Bonne journée, mais épuisante. Mais après une bonne nuit de sommeil, je serai en pleine forme !

Ils terminent le repas. Ils sont ravis, c'était excellent. L'hôtel est à deux pas. Ils s'y rendent aussitôt.

 

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8 mai 2013

UNE VIE PRESQUE ORDINAIRE

    Chapitre:3

 

     Aujourd'hui, c'est une journée chargée pour David-Alexandre Legrand. Il a commandé son petit déjeuner au room service et il attend en regardant les infos sur la télé. La nouvelle du jour, c'est l'affaire Joab, un homme de quarante ans condamné à la peine de mort. Son avocat, un Français de cinquante ans, David Nathan, vient d'arriver. David-Alexandre se souvient de l'avoir vu hier au Central Park Boathouse, en compagnie de sa fille Marie. Celle-ci, une ravissante jeune fille, l'avait sollicité pour une photo dédicacée. Elle fêtait ses vingt ans.

    On frappe à la porte. C'est le service d'étage. On lui apporte son petit déjeuner. Après le brunch, il se prépare car il a un rendez-vous dans moins de vingt minutes. Il faut qu'il traverse Central Park presque en entier. Il se rend au Metropolitan Opera, Lincoln Center. Il doit y donner une conférence de presse devant un parterre de journalistes triés sur le volet. Devant l'Opéra Club se tient une foule de jeunes filles et même de mère de famille criant son nom. Il entre. On l'agrippe, on le tire, on le pousse, on le bouscule en tous sens. Il signe des autographes, promet d'en signer d'autres à la sortie de sa réunion. Enfin, il arrive à retrouver son attachée de presse, Claire, une amie de longue date, sa meilleure amie. Elle s'exclame :

    - D.A, enfin te voilà ! Dépêche-toi, les journalistes sont déjà tous là.

    - Ah, Claire ! Bonjour à toi aussi et arrête avec ce surnom de D.A, tu sais que je le déteste!

    - Oui, oui, salut! Bon, viens, il faut que tu te dépêches ! Ne te mets pas en retard, on doit être à la télé, dans deux heures.

    L'interview dure une heure vingt. Claire pousse en hâte son ami dans la voiture qui doit l'emmener aux studios TV, à l'autre bout de la ville.

    La journée a été longue. David-Alexandre doit déjà partir pour Forks : il y eu un changement de dernière minute. Claire lui a annoncé que les dates ont été échangées. Il chante à Washington dès se soir. Il dormira dans l'avion, car en arrivant, il n'aura plus beaucoup de temps pour dormir.

8 mai 2013

UNE VIE PRESQUE ORDINAIRE

    Chapitre: 2

    David-Alexandre prépare sa valise pour les États-Unis où il doit faire la promotion de son nouvel album et du dernier film dans lequel il a joué. Dans son album, il y a la chanson qu'il a dédiée à Jennifer. Il vérifie s'il n'a rien oublié. Non, parfait ! Il prend sa valise et commande un taxi pour l'aéroport. Sur la piste, son avion l'attend. Il monte à bord et, sanglé sur son siège, sirotant le café que lui a préparé son assistant, indifférent au décollage, il examine avec soin le planning de sa tournée promotionnelle : New-York, Los Angeles, Santa Barbara, Houston dans le Texas et le bourg de Forks, Washington puis retour en Europe. Il constate qu'entre chaque ville, il pourrait en profiter pour rendre visite à ses amis. Il savait déjà qu'avec les acteurs, il n'allait pas s'ennuyer.

    L'avion atterrit à J.F.K dans la soirée. Une voiture l'attend pour le conduire à son hôtel. Une multitude de paparazzi l'attend devant l’hôtel. Comment ces sangsues l'avaient-il trouvé ? Il se dépêche d'entrer dans la hall, fonce droit sur la réception :

    - Bonjour, j'ai une réservation au nom de David-Alexandre Legrand.

    - Bonsoir , Monsieur Legran. Votre suite est prête. Un groom va vous y installer.

Il suit le groom. Ascenseur, couloirs silencieux, porte 346. Le groom lui ouvre. Il regarde : tout est parfait. Il donne un pourboire. Le groom s'esquive. La porte refermée, il ôte manteau et veste, se déchausse, achève de se déshabiller dans la salle de bain, passe sous la douche, s'ébroue, se sèche puis aussitôt se fourre dans le lit et fermant la lumière et les yeux, sombre presque immédiatement dans un profond sommeil. Demain la journée sera longue !

6 mai 2013

UNE VIE PRESQUE ORDINAIRE

Chapitre: 1

 

    C'est le 9 novembre 2016 et on fête aujourd'hui les vingt ans de Jennifer.

    Elle donne une grande fête au théâtre d’Épernay. Sa sœur a même invité David-Alexandre Legrand. C'est un acteur, chanteur, danseur et grand musicien de renom, d'un mètre quatre-vingt, aux cheveux châtains, aux yeux bleu-ciel et au corps athlétique. Davi-Alexandre se prépare pour l'anniversaire de Jennifer. Il voudrait lui interpréter une de ses dernières compositions. Le jeune homme l'avait écrit spécialement pour elle. Il s'était renseigné pour mieux la connaître et il avait appris qu'elle était une de ses fans depuis qu'il avait joué dans un filme de vampires et de loup-garou. 

    Soudain, il a envie de lui faire une surprise en invitant les acteurs du film.

    Arrivé au théâtre, David-Alenxandre se rend dans les loges où les acteurs doivent l'attendre. Il demanda à la sœur de Jennifer s'ils sont bien arrivés.

    << Oui >>, confirme-t-elle. Il rejoint ses amis.

    L'anniversaire se Jennifer bat son plein. Tous attendent David-Alexandre Legrand. On espère entendre une de ses nouvelles compositions...

 

    Il arrive et aussitôt monte sur scène et se dirige vers le piano noir. Il s'empare du micro :

    << Bonjour à tous et spécialement à la reine de la journée. Bon anniversaire, Jennifer ! J'ai un cadeau pour toi, c'est ma dernière composition et je l'ai écrite spécialement pour toi. >> Et il se met à la chanter. Tout le monde écoute. Jennifer est sous le choc, émerveillée de se voir dédiée personnellement une chanson....

 

    La chanson finie et fiévreusement applaudie, la jeune femme voit s'avancer vers elle, portant un énorme gâteau couronné de vingt bougies et chantant << Joyeux anniversaire >>, les acteurs de son film préféré ! Jennifer souffle ses bougies et prend des photos pour fixer le souvenir de ces merveilleux moments.

    David-Alexandre vient dire au revoir, accompagné des acteurs. Il ne part pas sans avoir déposé sur la pile des cadeaux d'anniversaire, sa partition enrubannée de rouge et ornée d'un trèfle noir.

4 mars 2013

OS: PRINTEMPS!

    Le printemps vient d'arriver et toutes les fées, tous les lutins, elfes et gobelins font la fêtes. A chaque saison, sa raison de faire la fête. Quand c'est le printemps, la fête se déroule chez les fées. La Reine des fées a prévu d'exalter toutes les couleurs du printemps dans la décoration de la salle des fêtes des << 4 saisons >>. C'est une spécialité : pas de printemps sans couleurs et pas de couleurs sans les fées. Chaque jour du printemps naît une fée.

    Les invités arrivent. Ils passent la porte par familles et par saisons. D'abord les fées puisque c'est leur saison, ensuite les Elfes représentant l'été, suivis des Gobelins pour l'automne et, enfin, les Lutins avec l'hiver.

    La fête bat son plein et la première fée de l'année vient de naître. Elle sera la Reine du prochain printemps, ainsi le veut la coutume qui dit : << Si tu nais le premier jour du printemps, reine tu seras l'printemps suivant! >>

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15 février 2013

OS: GRENI, LA GRENOUILLE

    Aujourd'hui, je sors de chez moi, car il pleut.

    Je m'appelle Greni et je suis une grenouille de deux ans qui travaille pour une chaîne météo du Net. Depuis toujours, je peux prédire la météo même quand je n'étais qu'un petit têtard de ruisseau. Tous mes amis têtards voulaient être comme moi. Quand j'ai eu six mois et que je suis devenue une vraie grenouille, je me suis rapprochée de la ville pour voir les humains.

    A mon arrivée dans la ville, il pleuvait et tous les humains couraient pour fuir l'averse. Je me suis dit : << Ils sont fous ces humains! Moi, quand il pleut, je sors et eux, ils fuient! >> Un humain avec un journal déplié sur la tête est passé près de moi et a fait tomber son journal sur moi, dans le caniveau. Sur la première page du journal, il y avait une annonce pour un travail pour la météo sur le Net. Recherche personne compétente en prévisions météorologiques, expérimentée. C'était tout moi. Je me rendis au lieu indiqué par l'annonce. Lorsqu'on me vit, personne ne me crut et j'essuyai un cruel refus. Alors, tous les jours j'allais les voir et je leur annonçais le temps qu'il ferait le lendemain. Naturellement, ils ne tardèrent pas à reconnaître mes talents et maintenant, aujourd'hui, c'est le plus beau jour de ma vie, je présente la météo toute seule devant des milliers de gens dans ma propre émission : << La météo de la Grenouille >>. Le logo, c'est une photo de moi avec des lunettes de soleil.

    Je suis devenue une star pour les grenouilles. Je suis la deuxième grenouille la plus connue après Kermitte la Grenouille et, depuis, je reçois tellement de lettres de mes fans que je n'ai plus de place sur mon nénuphar!

 

14 février 2013

OS: PIQUE-NIQUE EN FORÊT

    C'est le début  des vacances d'été. Michael prépare un pique-nique pour Céline. Hier soir, il l'avait appelée pour la prévenir qu'il viendrait la chercher vers quinze heures. Il a déjà confectionné plusieurs encas. Il termine bientôt ses préparatifs et c'est avec un panier bien rempli de bonnes choses qu'il part chercher son amie.                                                                                                                                                                                                                          

    Arrivé devant chez elle, il la voit assise sur le seuil de la maison, en train de l'attendre. Elle l'a vu se garer, se lève et se dépêche de monter dans la voiture avant qu'il ne descende.

     - Bonjour, dit-il

    - Salut, répond-elle

    - Alors, tu es prêtre pour ce pique-nique en forêt?

    -  Oui, oui, allons-y lui répond la jeune fille tout excitée.

    La voiture roule vers la forêt pendant une dizaine de minutes, puis s'engage dans un petit chemin de terre qui traverse une belle futaie de chênes et hêtres, enfin s'arrête et se gare à proximité d'un sentier.

    Les deux jeunes gens sortent de la voiture. Michael prend le panier du pique-nique et la couverture qu'il garde dans son coffre et rejoint Céline, déjà partie en avant sur le sentier.

    Ils marchent un moment au milieu des taillis et débouchent sur une clairière.

    - Déjeunons là, propose Michael.

    - Oui, nous serons très bien! répond enthousiaste Céline, ôtant aussitôt ses chaussures.

    - Tiens, pourquoi tu te déchausses?

    - J'adore sentir l'herbe sous mes pieds, c'est frais et tout doux! déclare-t-elle avec un grand sourire.

    Michael a déjà déployé la couverture et  posé dessus le panier.

    - Viens manger ce que j'ai préparé!

    Céline court s'asoir sur la couverture et ouvre le panier pour déballer ce qu'a préparé Michael. La première chose qu'elle trouve, elle la met dans la bouche de Michael.

    Le garçon est bien étonné, il ne se souvient pas d'avoir mis du chocolat dans le panier!

    Sans doute est-ce sa mère qui lui a fait la surprise, connaissant sont goût pour le cacao. 

    Après s'étre régalés, les deux jeunes gens s'allongent pour écouter le vent dans les arbres, le chant des oiseaux et le bruissement de la cascade au loin.

    Deux heures se ont écoulées avant que Michael et Céline ne songent à rentrer chez eux. En regagnant la voiture, ils croisent un homme allant vers la forêt, grand, aux cheveux grisonnant, portant lunettes, vêtu d'une chemise bleue et d'un jean noir, une veille sacoche marron à la main, un stylo et un calepin dans l'autre. Sûrement un écrivain se disent-ils.

    Michael dépose Céline chez elle et rentre à la maison. En entrant, une bonne odeur de cuisine lui flatte les narines. Ce doit être sa mère qui lui aura fait son plat préféré. Hélas, il est trop fatigué pour manger et après s'être excusé, il va se coucher. Dans le lit, il rêve de sa journée...

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